Sur les pas du bien-aimé Mohammed (BP sur lui) 7/23

Publié le

 
 
Episode7 : Début de la Da‘wa (invitation) à L’Islam.
 
Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux, Seigneur de l'univers et que Ses grâces et Sa paix soient
 accordées à Son Messager.
 
Début de la Da‘wa à L’Islam :
 
Le Messager (BP sur lui) avait reçu la mission de communiquer l’Islam à la Terre entière. Comment allait-il procéder ? N’allez surtout pas penser que l’Islam avait commencé à se propager par une invitation au jeûne et à la prière et quelques bonnes paroles. Le Messager (BP sur lui) n’a jamais eu, non plus, une attitude agressive ou provocante, il n’a jamais cassé une statue des trois cent soixante qui trônaient au-dessus de la Ka‘ba. Il mit au point un plan d’action qui lui prit quatre années, lui permit de faire un pas après l’autre avec des réussites et des échecs alternés. Les échecs ne doivent pas faire peur, ils donnent plus d’expérience.
 
Le Prophète (BP sur lui) voulut tout d’abord former son était major avec des hommes qui allaient l’aider à communiquer son message à l’humanité. Il savait que pour défendre la vérité, il aura besoin d’hommes énergiques, positifs, de noble morale, qui sauront réunir les gens autour d’eux : ceux qui allaient former le tronc de l’arbre qui devait donner les fruits. En trois ans, il en avait réuni deux cents. Des hommes comme ceux dont nous avons besoin de nos jours puisque nous vivons des temps difficiles comme ceux de l’apparition de L’Islam : des jeunes gens qui réussissent leurs études, savent se donner et aident à la renaissance de la Umma. Des hommes, des femmes et des jeunes filles qui possèdent le pouvoir de laisser une empreinte dans leur entourage ou mieux, dans leurs nations, qui aspirent au voisinage du Prophète (BP sur lui) au Paradis comme les bienheureux qui ont eu la chance d’être élus par lui pour être ses compagnons.
 
Dans le secret :
 
Les historiens ont l’habitude de désigner cette époque de la Sira (biographie) du Prophète (BP sur lui) comme celle de l’invitation secrète tandis qu’elle a plutôt été silencieuse et individuelle. Le Messager choisissait soigneusement ses compagnons, les prenait dans toutes les classes de la société et toutes les tribus. C’étaient des esclaves, des notables, des commerçants, des gens riches ou pauvres. L’essentiel était de faire pénétrer l’Islam dans tous les cercles et de trouver les hommes sérieux et capables de porter la responsabilité et de se dépenser pour la cause.
 
Naturellement, la première personne à embrasser l’Islam après le Messager fut Khadîdja. Voyez-vous comment l’Islam connaît l’importance et la valeur de la femme ? Ensuite ce fut le tour de Ali, le jeune cousin du Prophète qui vivait chez lui, et Zaïd son esclave affranchi.
 
Le premier choisi hors du foyer du Prophète fut Abou Bakr, son ami de toujours. Le Messager (BP sur lui) dit plus tard, se rappelant ce moment : “Je n’ai jamais présenté l’Islam à quelqu’un sans le voir hésiter un moment, à part Abou Bakr qui l’accepta à l’instant.” Il n’avait pas toutes les connaissances religieuses que nous possédons de nos jours, le Coran n’ayant pas encore été entièrement révélé, mais sa loyauté pour la cause le rendait remarquablement positif. Il a chéri le message et en a porté la responsabilité sur ses épaules. Ceux qui m’écoutent ne se demandent-ils pas ce qu’ils ont fait pour l’Islam ? Si leur foi et leur pratique du culte sont parfaites, cette énergie spirituelle devra les pousser à s'empresser pour le bien de la Umma et de l’humanité.
 
Notons que la sourate ‘Al-Mouzzamil’ (L’Enveloppé) qui a été révélée au Prophète (BP sur lui) pour lui donner une charge spirituelle a été suivie par ‘Al-Mouddathir’ (Le Revêtu d’un manteau) pour l’inciter à l’action.
 
Ainsi, une semaine après sa conversion, Abou Bakr avait amené à l’Islam six de ses amis, des hommes formidables à qui le Paradis fut annoncé de leur vivant. Il s’agit de Sa‘d ibn Abi Waqqâs, Talha ibn ‘Abdillâh, Az-Zoubaïr ibn al-‘Awwâm, ‘Othmân ibn ‘Affân, Abou ‘Obaïda ibn al-Djarrâh et ‘Abderrahmân ibn ‘Awf. Des hommes de noble morale, avec un esprit d’entreprise, positifs et sincères dans leur défense de la vérité. Talha et Az-Zoubaïr avaient juste quinze ans mais étaient dotés des plus belles qualités viriles. Le Messager disait : “Si la foi de la Umma entière et la foi de Abou Bakr sont pesées, la balance penchera plus du côté de celle de Abou Bakr.“
 
En cinq, six mois, vingt-sept hommes et dix-huit femmes de ce calibre, d’une moyenne d’âge de vingt-cinq ans et issus de seize tribus différentes, avaient embrassé l’Islam. Il y en avait un de chaque famille. Le Messager (BP sur lui) s’infiltrait dans toute la société pour en choisir les meilleurs éléments. Il avait besoin de ceux qui pouvaient porter la responsabilité de la Da‘wa avec lui parce que même un prophète ne peut la porter seul. Parmi eux étaient Khadîdja, âgée de soixante ans, Soumayya âgée de cinquante-cinq ans, ‘Abdir-Rahmân ibn ‘Awf âgé de trente-cinq ans, mais la moyenne d’âge générale était de vingt-cinq. Il y avait parmi eux des riches et des pauvres contrairement à l’idée acquise que le Messager n’avait autour de lui que des gens pauvres. Bilâl et ‘Ammâr étaient des esclaves, ‘Abdir-Rahân ibnAwf et ‘Othmân ibn‘Affân de riches commerçants.
 
Tout le bien du monde doit être mis au compte de ces quarante-cinq premiers Musulmans qui ont porté la responsabilité de l’Islam sur leurs épaules. Nous ne pourrons jamais avoir assez de reconnaissance pour eux. Nous avons besoin de ce genre de personnes pour bâtir notre renaissance : des jeunes hommes et femmes positifs avec un esprit d’entreprise, qui réussissent leurs études, deviennent médecins, avocats, commerçants, établissent des associations caritatives, des compagnies commerciales, des fabriques… pour y contribuer. Je leur dis que s’ils veulent que leur religion, accusée à tort de terrorisme, soit une miséricorde pour l’humanité, se répande et recouvre le monde de ses bienfaits, ils doivent faire comme le Prophète (BP sur lui) et infiltrer dans la société. Ils ne pourront pas bâtir de renaissance sans être actifs et prendre leurs concitoyens par la main. C’est pour cela que je donne l’exemple des ces premiers Musulmans, ces nobles Compagnons. Nous devons agir parce que notre situation actuelle devient véritablement de plus en plus difficile.
 
J’ai été ému en lisant hier le message que m’a envoyé une jeune fille qui disait avoir appris six langues étrangères pour pouvoir y traduire La Sira du Prophète (BP sur lui). Egalement celui d’un jeune homme qui disait étudier la médecine dans l’intention de servir la Umma.
Le Prophète (BP sur lui) avait ainsi réussi à réunir avec lui, en plus des dix personnes de son foyer, des hommes comme Sa‘d ibn Waqqâs qui disait “Un de ces jours j’ai été le quart de l’Islam” pour expliquer qu’il a été le quatrième homme à embrasser cette religion. C’était la première partie du plan du Messager (BP sur lui) en vue de sa mission ...
 
A cette occasion, je voudrais rappeler aux jeunes qui m’écoutent de ne jamais manquer une occasion de faire le bien ou de s’unir à ceux qui en font. Al-Ach‘ath ibn Qaïs était entrain de faire une transaction commerciale avec Al-‘Abbâs, l’oncle du Messager (BP sur lui) à Mena pendant la saison du pèlerinage, quand il vit un homme sortir d’une tente et commencer à prier. Un moment après, une femme et un jeune garçon vinrent le rejoindre et l’imitèrent. Al-Ach‘ath demanda à Al-‘Abbâs qui ils étaient et ce dernier, pas encore musulman, répondit que c’étaient son neveu, sa femme et un autre jeune neveu qui pratiquaient une nouvelle religion et il ajouta : "Mohammad prétend être un prophète qui possédera un jour le Royaume des Perses et des Romains". Il lui proposa de les lui présenter mais l’homme se détourna et reprit ses pourparlers avec Al-‘Abbâs. Il était devenu musulman vingt ans plus tard et racontait toujours comment il regrettait amèrement d’avoir manqué cette occasion d’être un des premiers Musulmans.
 
Les gens de Qoraïche ne savaient encore rien. Ils sentaient que quelque chose se passait mais ne s’en inquiétaient pas encore. Après trois ans, et sans aucun accident, cent personnes des meilleures avaient embrassé l’Islam. Le plan du Prophète avait parfaitement réussi, sans confrontations, et il devait commencer à en exécuter le second point, c’est à dire rendre sa Da‘wa publique. 
 
Da’wa publique :
 
Suite à cette phase de prédication clandestine, le Prophète (BP sur lui) reçut l’ordre de commencer une nouvelle phase de Da’wa proclamée et en public.
 
Cet ordre attire notre attention sur un point d'importance majeure. Pour que n'importe quel plan réussisse, il faut non seulement qu'il soit bien arrangé et organisé à l'avance mais il doit également se réaliser par phases graduelles. C'est exactement ce que faisait notre Prophète : il avait un plan précis, il passait d'une étape à l'autre et mettait ainsi Qoraïche dans une position de quelqu'un qui ne peut et ne fait que réagir.
 
C'est ainsi que de nos jours sont organisés les plans : devant un adversaire, il faut toujours avoir l'initiative et détenir un plan précis sinon nos actions ne seront que de pures réactions à ce que l'autre fait. Et la Sirah attire notre attention sur le fait que 14 siècles auparavant, le Prophète était conscient que pour atteindre un objectif, il devait établir un plan pour contrôler les mouvements des autres.
 
Les deux versets coraniques qui ordonnaient au Prophète d'annoncer sa Da’wa étaient les suivants : « Expose donc clairement ce qu'on t'a commandé et détourne-toi des associateurs » (TSC[i], ‘Al-Hijr’: 94) et « Et avertis les gens qui te sont les plus proches » (TSC, ‘Ach-Chou`arâ' (LES POETES): 214).
 
Le Prophète voyait qu'au début de cette deuxième phase, les nouveaux convertis appartenaient à seize tribus de Qoraïche et représentaient un petit échantillon de celle-ci. Cependant, il trouvait que les gens qui lui sont les plus proches étaient encore mécréants. C'est pour cette raison qu'il décida de commencer par eux.
 
Pour ce faire, il invita quarante-cinq membres de sa famille chez lui avec l'intention de leur parler de son message et de les inviter à l'Islam. Mais, une fois sa famille rassemblée chez lui et avant qu'il ne leur parle de son message, Abou Lahab lui cria: "Sache que nous ne pouvons pas te défendre contre tous les Arabes et sache que tu apportes à ta famille le plus grand malheur jamais apporté par un fils à sa famille!"
 
Ce qui doit attirer notre attention dans cette histoire c'est la réaction du Prophète. Il ne polémiqua point avec Abou Lahab, son oncle, mais invita ses invités à partir s’ils le souhaitaient.
 
C'est une situation où l'on peut voir la tolérance du Prophète et dire à tout le monde que l'image que vous voyez du musulman, un être toujours en colère et qui est en constante altercation avec tous ceux qui s'opposent à lui, n'est pas l'image du vrai musulman. Cette image n'était pas du tout celle du prophète (BP sur lui). D'abord, il évitait de se battre avec ceux qui essayaient de le provoquer et ensuite son message était un message de tolérance et de clémence. C'est pour cette raison qu'il était impossible qu'il commence cette Da’wa par une querelle avec un membre de sa famille.
 
Mais, posons-nous la question suivante et essayons d'y répondre: Pourquoi Abou Lahab avait-il cette attitude envers le Prophète ? N'aimait-il pas son neveu ? En effet, Abou Lahab ne haïssait pas son neveu, au contraire, lors de la naissance de Mohammad (BP sur lui), il était parmi les premiers à avoir exprimé leur grande joie à cette naissance. Ses deux fils faillirent même épouser deux filles du Prophète.
 
En réalité, cette attitude peut être comprise à la lumière de l’inquiétude qu'éprouvait Abou Lahab pour ses intérêts économiques. Se trouvant membre de la famille du Prophète, Abou Lahab risquait de voir Qoraïche se retourner contre lui. C'est pour cette raison qu'Abou Lahab trouvait qu'il fallait qu'il annonce en public son animosité envers Mohammad.
 
En choisissant de se comporter de cette manière, Abou Lahab ne faisait, en fait, que mettre de côté la Vérité et choisir ses propres intérêts économiques. C'est un choix que beaucoup de gens font de nos jours et qui risque de ravager et de détruire leur vie future.
 
Après cet incident, le Prophète (BP sur lui) ne se désespéra pas et décida d'inviter de nouveau trente membres de sa famille dont Abou Lahab. Et, pendant que les hommes et les femmes de la famille mangeaient (remarquons que le Prophète n'excluait pas les femmes des réunions familiales et qu'il ne pratiquait contre elles aucun genre de discrimination), le Prophète (BP sur lui) commença à dire son mot : "Louange à Allah, je le loue, je demande son assistance, je crois en Lui, j'ai confiance en sa puissance et j'atteste qu'il n'existe aucune divinité à l'exception d'Allah. Sachez que si j'allais décider de mentir, ce ne serait pas à vous que je le ferai et sachez que si j'allais décider de tromper les gens, ce ne serait pas avec vous que je le ferai. Allah m'a envoyé à vous en particulier et aux gens en général. Je jure par Allah que votre mort sera comme votre sommeil et que votre résurrection sera comme votre réveil et qu'ensuite il y aura ou bien le paradis ou bien l'enfer. Ô Banou Hâchem, ô Banou Abdel Muttaleb, ô Banou 'Abbass, ô Safeyya tante du Prophète, ô Fatema fille du Prophète, accomplissez de bonnes œuvres parce que je ne pourrai pas vous défendre si Allah décide de vous châtier".
 
Alors que Abou Taleb, fidèle au testament de Abdel Muttaleb, promit au noble Prophète de le défendre jusqu'à la mort, Abou Lahab enjoignit à tous d’empêcher le Prophète de suivre son chemin.
 
Cette histoire attire notre attention sur une attitude que le Prophète adoptait toujours et que nous, en tant que musulmans, devons aussi élire : c’est celle d'avoir confiance en Allah et aussi de chercher à faire des alliances avec les gens pour garantir un soutien au message. Ce n'est pas du tout contradictoire. Nos devons avoir confiance en Allah et faire en même temps ce qu’il nous revient de faire.
 
Mais, malheureusement, et une fois le mot du Prophète fini, personne ne le rejoignit, à l'exception, d'un adolescent de treize ans : Ali Ibn Taleb.
 
Que cela attire notre attention sur la façon dont le Prophète se comportait avec les jeunes et les adolescents. Normalement, dans une situation comme celle-ci, le Prophète aurait aimé que les grandes personnalités de sa famille se convertissent et non un jeune garçon comme Ali. Toutefois le Prophète ne se mit point en colère mais montra du respect pour le choix de Ali. C'est cet exemple que nous voulons voir entre les pères et leurs fils adolescents: le respect mutuel.
 
Cependant, le Prophète, tout en appelant sa famille à l'Islam, n'oublia pas que son message était aussi destiné à toute l'humanité. C'est pour cette raison qu'un jour, il décida de monter sur la montagne d'As-Safa et d'appeler toutes les tribus arabes à se regrouper pour entendre ce qu'il voulait leur annoncer.
 
Toutes les tribus arabes envoyèrent leurs délégués qui se mirent à écouter le message du Prophète. Il dit : " Ô Bani Abd Manâf, Ô Bani Abdel Muttaleb, Ô Bani Fahr, Ô Bani 'ady,… si je vous disais qu'une armée risque de vous attaquer par derrière cette montagne, me croirez-vous ?" Il répondirent: "On ne t'a jamais vu mentir". Le Prophète dit : "Je vous annonce donc que je suis le messager d'Allah pour vous avertir d'un châtiment douloureux ".
 
Abou Lahab lui répondit rudement : "Damné sois-tu! Est-ce pour cette raison que tu nous a rassemblés ?" Alors descendirent les versets coraniques suivants, accablant Abou Lahab : « Que périssent les deux mains d'Abou-Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu'il a acquis. Il sera brûlé dans un Feu plein de flammes, de même sa femme, la porteuse de bois, à son cou, une corde de fibres. » (TSC, ‘Al-Masad’ (LES FIBRES) : 1-5.)
 
Si les versets furent si sévères, c’est parce que Abou Lahab a été le premier à attaquer si rudement le Prophète alors qu’il lui était proche et donc supposé le défendre au lieu de l'attaquer et d’assister ses ennemis à lui nuire.
 
Ce que fit Abou Lahab était extrêmement dangereux. Il fut le premier à introduire un vice à Qoraïche et aida les gens à le pratiquer : un comportement très dangereux car à chaque fois qu'une personne commet ce vice, Abou Lahab en est châtié davantage.
 
Nous disons donc que Abou Lahab incita Qoraïche à abandonner son attitude de neutralité et décider à attaquer physiquement Mohammad (BP sur lui) et ses compagnons alors que le Prophète, par sa Da’wa, ne faisait que prédire et leur raconter les rétributions d'Allah pour les croyants. Il leur disait : "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous réussirez", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah et vous entrerez au paradis", "Dites qu'il n'y a aucune divinité qu'Allah ; vous dominerez les arabes et les persans vous seront reconnaissants".
 
Cependant, la campagne de Qoraïche contre le Prophète commença par répandre le scepticisme autour de son message, la moquerie et le préjudice aussi bien physique que psychologique.
 
En exemple de la campagne de scepticisme, nous pouvons citer comment les chefs de Qoraïche essayèrent de faire circuler une rumeur selon laquelle Mohammad (BP sur lui) serait un magicien. Ils se rassemblèrent chez Al-Walîd Ibn Al-Moghîra et décidèrent qu'il fallait dire que Mohammad était un fou mais Al-Walîd leur répliqua : "Nous connaissons les fous mais ce que Mohammad dit n'est pas de la folie". Ils pensèrent à dire qu’il était magicien mais Al-Walîd leur dit : "Nous connaissons les magiciens mais ce que Mohammad fait n'est pas de la magie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad serait un poète mais Al-Walîd leur répondit : "Nous connaissons les poètes mais ce que Mohammad dit n'est pas de la poésie". Ils décidèrent donc de dire que Mohammad est un prêtre mais Al-Walîd leur dit : "Non, ce n'est pas un prêtre, son discours a une certaine douceur et jouit d'une grande élégance. Son début est fructueux et sa fin est riche. Il domine et rien ne peut le dominer".
 
Les chefs de Qoraïche s'étonnèrent et lui demandèrent: "As-tu cru à son message?" Il répondit : "Non. Comment Allah a-t-Il révélé son message à lui alors que je suis le chef de Qoraïche ? Dites que c'est un magicien !"
 
Cette résistance valut à l’homme les versets coraniques qui dirent à son sujet : « Laisse-Moi avec celui que J'ai créé seul, et à qui J'ai donné des biens étendus, et des enfants qui lui tiennent toujours compagnie, Pour qui aussi J'ai aplani toutes difficultés. Cependant, il convoite [de Moi] que Je lui donne davantage. Pas du tout! Car il reniait nos versets (le Coran) avec entêtement. Je vais le contraindre à gravir une pente. Il a réfléchi. Et il a décidé. Qu'il périsse! Comme il a décidé! » (TSC, ‘Al-Mouddaththir’ (LE REVETU D'UN MANTEAU) : 11-19.)
 
Conclusion
 
Sachez que si un groupe de personnes décidait d'agiter toute la poussière de la planète entière avec l'intention de brouiller la clarté du ciel, ils ne réussiront point ! C'est exactement ce qui s’applique au cas du Prophète (BP sur lui) : tous ses ennemis n'essayaient que de bouleverser les esprits avec leurs rumeurs et la réalité atteste qu'ils n'ont jamais réussi et qu'ils ne réussiront jamais à réaliser leur objectif.

Publié dans Islam

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article